Fiche pratique
Vérifié le 31 mai 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Si le dossier de surendettement est recevable et la dette est remboursable, la commission peut orienter le dossier vers l'élaboration d'un plan conventionnel de redressement, sous certaines conditions.
Tout replier
Tout déplier
Lorsque la dette est remboursable et que le demandeur possède un bien immobilier, la commission de surendettement recherche d'abord un accord entre les parties (créanciers et surendetté). Cet accord prend la forme d'un plan conventionnel de redressement, contenant des solutions pour alléger le poids de la dette du surendetté (report ou rééchelonnement des échéances, remise de dettes, réduction ou suppression du taux d'intérêt, ...).
En l'absence d'accord, et à la demande du surendetté, la commission décidera des mesures imposées.
À noter
lorsque le surendetté ne possède pas de bien immobilier, la commission peut orienter directement le dossier vers des mesures imposées.
La commission détermine tout d'abord le montant minimum à laisser à la disposition du surendetté pour qu'il puisse faire face à ses dépenses inévitables.
le montant des dépenses du budget vie courante ne peut en aucun cas être inférieur au montant forfaitaire du revenu de solidarité active (RSA).
Si le dossier a été déposé par un seul membre du couple (marié, pacsé, concubinage), la commission demande au surendetté des informations :
en vue d'établir la quote-part des dépenses supportées par le surendetté.
Certaines dépenses sont évaluées sur la base d'un barème, d'autres peuvent être réajustées au-delà de ce barème ou retenues pour leur montant réel.
Dépenses
Modes de prise en compte
Alimentation
Application d'un barème
Frais de santé (dont mutuelle)
Montant réel, dans la limite d'un barème
Frais de scolarité (des personnes à charge)
Montant réel, il faut fournir un justificatif
Frais de garde (des personnes à charge)
Frais d'hygiène
Habillement
Habitation
Loyer (hors charges)
Assurance habitation
Montant réel (un justificatif peut devoir être fourni), dans la limite d'un barème
Eau
Électricité (hors chauffage)
Téléphone
Chauffage
Produits d'entretien ménager
Impôts (sur le revenu, taxes foncières, ...)
Pensions alimentaires (versées)
Prestation compensatoire (versée)
Frais de trajets domicile-travail
Véhicule personnel
Transport en commun
Autres frais de transport
La commission tient compte de tout type de ressource, saisissable ou non, perçue par le surendetté (salaires, prestations familiales, pensions alimentaires, prestations compensatoires, pensions de veuvage...).
La commission recherche un accord entre le surendetté et ses créanciers en tenant compte du budget vie courante qu'elle a déterminé. Dans ce cadre, elle établit des propositions de plan sur lesquelles le surendetté et les créanciers peuvent se mettre d'accord.
L'objectif du plan conventionnel est d'alléger le poids de la dette de la personne surendettée.
Dans ce cadre, le montant affecté au remboursement de la dette est évalué par la commission, déduction faite du budget vie courante, sans que ce montant puisse dépasser la différence entre :
À partir de là, le plan peut comporter différentes mesures, combinées ou non :
Le plan peut par ailleurs prévoir certains engagements de la part du demandeur, à savoir :
À savoir
la priorité est toujours accordée aux dettes de logement et aucun rééchelonnement, remise ou effacement n'est possible sans l'accord du créancier pour les dettes alimentaires, les dommages et intérêts et les dettes frauduleuses contre un organisme de protection sociale.
Le plan élaborée par la commission est notifié aux créanciers par lettre recommandée avec demande d'avis de réception.
Le créancier a 30 jours pour refuser cette proposition.
En l'absence de réponse dans ce délai, l'accord du créancier est réputé acquis.
Si le surendetté et les créanciers sont d'accord sur les mesures envisagées, le plan conventionnel est signé et daté par le surendetté et ses créanciers.
Chacun en reçoit une copie par courrier simple.
Le plan entre en application :
si le surendetté ne tient pas ses engagements, 15 jours après une mise en demeure restée infructueuse, le plan n'est plus applicable et les créanciers peuvent reprendre leurs procédures de recouvrement. Le surendetté ne peut pas déposer un nouveau dossier de surendettement, sauf s'il peut justifier de circonstances nouvelles.
Si aucun accord n'a été trouvé, la commission constate l'échec de la procédure amiable par procès-verbal. Le surendetté en est informé par lettre recommandée avec accusé de réception.
Dans les 15 jours ans qui suivent la notification de l'échec du plan amiable, le surendetté peut demander à la commission d'imposer certaines mesures.
Attention :
en l'absence de demande de la part du surendetté, le dossier de surendettement est clos et les créanciers peuvent reprendre leurs procédures de recouvrement.
Le surendetté doit faire une demande écrite, signée et rappelant le référence de son dossier de surendettement (numéro à 12 chiffres).
Il faut :
La commission avertira alors les créanciers qu'ils bénéficient d'un délai de 15 jours pour présenter leurs observations.
Banque de France Surendettement
TSA 41217
75035 PARIS CEDEX 01
Si votre courrier concerne un dossier de surendettement déjà connu de la Banque de France, vous devez impérativement rappeler sa référence à 12 chiffres (le numéro attribué au dossier par la Banque de France)
Le plan ne peut pas excéder 7 ans, même s'il fait l'objet d'une révision ou d'un renouvellement.
Toutefois, les mesures peuvent excéder cette durée lorsqu'elles :
Le surendetté dont la situation financière se dégrade en cours de plan peut saisir la commission afin de lui demander :
Cette demande doit être faite à l'aide d'une lettre simple :
remise au guichet du secrétariat de la commission,
envoyée à la Banque de France.
La lettre doit être :
Lorsqu'un dossier de surendettement est déclaré recevable, la commission de surendettement recherche d'abord un accord entre les créanciers et la personne surendettée. Cet accord prend la forme d'un plan conventionnel de redressement, contenant des solutions pour alléger le poids de la dette du débiteur (report des échéances, remise de dettes, réduction du taux d'intérêt, ...).
La commission détermine le montant minimum qu'il convient de garantir au ménage surendetté pour qu'il puisse faire face à ses charges courantes incompressibles (dépenses inévitables).
Ce budget vie courante est proposé par le secrétariat de la commission selon le mode prévu par le règlement intérieur.
la part des ressources consacrées au budget vie courante ne peut en aucun cas être inférieure au montant forfaitaire du revenu de solidarité active (RSA).
Prise en compte
Application d'un barème.
Toutefois, sur présentation d'un justificatif, ces dépenses peuvent être prises en compte au-delà du forfait.
Frais de garde de personnes à charge
Montant réel
Il faut fournir un justificatif.
Hygiène
Impôts (sur le revenu, taxes foncières, d'habitation...)
Montant réel.
Mutuelle de santé
Pensions alimentaires
Prestations compensatoires.
Transport professionnel
La commission recherche un accord négocié entre le demandeur et ses créanciers en tenant compte du budget vie courante qui a préalablement été déterminé. Dans ce cadre, elle établit des propositions de plan sur lesquelles les parties peuvent se mettre d'accord.
Dans ce cadre, le montant affecté au remboursement de sa dette est évalué par la commission, déduction faite du budget vie courante sans que ce montant dépasse la différence entre :
Si le demandeur et ses créanciers sont d'accord avec les mesures envisagées, le plan conventionnel est rédigé et signé par chaque partie et par le président de la commission.
Chaque créancier reçoit une notification du plan.
Si aucun accord n'a été trouvé, la commission constate l'échec de la procédure amiable par procès-verbal. Le demandeur en est informé par lettre recommandée avec accusé de réception.
Il peut alors demander à bénéficier des mesures imposées ou recommandées dans les 15 jours qui suivent la notification de l'échec du plan amiable.
en l'absence de demande de sa part, le dossier est clos et les créanciers peuvent reprendre leurs procédures de recouvrement.
La durée du plan est notamment fonction de la date à laquelle le dossier de surendettement a été déclaré recevable.
Dossier déclaré recevable après juin 2016
Le plan s'applique à la date fixée par la commission ou au plus tard le dernier jour du mois suivant le courrier notifié aux créanciers.
La durée du plan ne peut excéder 7 ans, y compris lorsqu'il fait l'objet :
Les mesures du plan peuvent excéder 7 ans :
Dossier déclaré recevable avant juillet 2016
Le 1er juillet 2016, les mesures du plan ne sont pas encore mises en œuvre
Le 1er juillet 2016, les mesures du plan sont déjà mises en œuvre
La durée du plan ne peut excéder 8 ans, y compris lorsqu'il fait l'objet :
Les mesures du plan peuvent excéder 8 ans :
Code de la consommation : articles L731-1 à L731-3
Détermination de la capacité de remboursement
Code de la consommation : articles R731-1 à R731-3
Code de la consommation : articles L732-1 à L732-3
Plan conventionnel
Code de la consommation : articles R732-1 à D732-3
Circulaire du 15 décembre 2017 relative à la procédure de traitement des situations de surendettement des particuliers
Code de la consommation : articles R724-1 à R724-8
En cas d'échec du plan : article R724-3
Demande d'information en ligne ou de rendez-vous à la Banque de France
Téléservice
Surendettement
Banque de France
Guide pratique : le surendettement
Institut national de la consommation (INC)
Surendettement : vos droits et obligations, les solutions, la vie de votre dossier
Schéma de la procédure de surendettement à partir de 2018
JEUX DE SOCIÉTÉ
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