Question-réponse
Vérifié le 08 mars 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
La responsabilité retenue en cas de dégradation dans un logement en cours de location dépend de l'origine de cette dégradation (par négligence, par usure ou en cas de force majeure).
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Tout déplier
Le locataire est tenu de procéder aux travaux et réparations locatives pendant toute la durée du bail. Les dommages résultant de sa négligence (défaut d'entretien ou manque de soin) en cours de bail sont à sa charge.
Les dégradations engendrées par défaut d'entretien ou manque de soins en cours de location peuvent être de nature diverse, notamment :
Le locataire est responsable de ces dommages s'il en est l'auteur ou s'ils sont causés par :
Pour être exonéré de sa responsabilité, le locataire doit démontrer par tout moyen que les dégradations ne lui sont pas imputables (faute commise par le propriétaire ou grosse réparation lui incombant).
À savoir
l'assurance risques locatifs obligatoirement souscrite par le locataire couvre les dommages causés par un dégât des eaux ou un incendie intervenu à son domicile.
Les dommages causés par la vétusté restent à la charge du propriétaire (bailleur).
Afin de distinguer vétusté et détérioration, les parties (bailleur, locataire) peuvent convenir d'une grille de vétusté dès la signature du contrat de bail.
Cette grille définit au minimum une durée de vie théorique et des coefficients d'abattement forfaitaire annuels pour les principaux matériaux et équipements du bien loué. Ces éléments (durée de vie théorique et coefficients) servent à moduler le prix des réparations locatives auxquelles est tenu le locataire.
La grille doit être choisie parmi les grilles de vétusté ayant fait l'objet d'un accord collectif.
La vétusté correspond à une usure naturelle des lieux due à un usage normal prolongé du logement, par exemple :
Si les dégradations qui interviennent en cours de location résultent de la vétusté du logement, les réparations sont à la charge du propriétaire, même si elles ont la nature de réparations locatives.
Les dommages causés en cas de force majeure sont à la charge du propriétaire, même si les dégradations ont la nature de réparations locatives.
C'est le cas par exemple lorsque survient une tempête.
Code civil : articles 1714 à 1751-1
Articles 1732 et 1735
Code civil : articles 1752 à 1762
Article 1755
Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 relative aux rapports locatifs : article 7
Décret n°2016-382 fixant les modalités d'établissement de l'état des lieux et de prise en compte de la vétusté des logements loués à usage de résidence principale
Vétusté
Entretien courant et "réparations locatives" à la charge du locataire
Logement
Les dégradations causées par un cambriolage incombent-elles au locataire ?
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